Mongolie 4ème et dernière partie

 

 
Le lac Kovsgol est présenté par les mongols comme le « petit Baikal », par ses similitude avec son grand frère. Ses eaux sont pures et limpides, on ne peut apercevoir l’extrémité du lac tant il est grand.


Nous apercevons le lac et sa petite ville après quelques heures de camion depuis Morum. La bourgade est sordide, et il faut marcher avant de pouvoir apprécier le paysage.

 
 
 

DSCN2509

Vestiges du communisme

 
 
 

DSCN1877

 
 
 

DSCN1900

 
 

Au coup du soir, je touche quelques lenocks en sèche. Il est possible d’acheter un permis journalier pour pêcher le lac, mais nous arrivons trop tard dans la soirée et somme pressés de quitter le village. Attention au froid, on est près de la Sibérie… Il aurait été plus intéressant de marcher vers le nord est du lac, qui habrite parait-il quelques rivières à taimen, mais la randonnée prend une bonne semaine et nous n’avons plus beaucoup de temps.

On repart donc pour la capitale (compter une bonne vingtaine d’heures), après avoir trouver, comme d’habitude sur la place du marché, un véhicule s’y rendant.

 
 
 

DSCN1946

 
 
 

DSCN1952

Si en approchant de Ulaan Bator la route est goudronnée, ce n’est pas le cas de la majorité du parcour.

 

De retour à la capital, nous nous décidons pour un trip dans le désert de Gobi, réputé comme étant « à ne manquer sous aucun prétexte ». Cette fois nous louons un véhicule avec chauffeur (la classe), pas question de s’aventurer seuls dans ce désert de pierres et de sable. Quoique… Lisez « Carnet de voyages en Mongolie », les aventures d’une jeune femme, Magali Schneider, qui traverse le Gobi à pied, seule.

Le plus simple est de passer par la « UB Gesthouse », il en coûte 120 euros par personne sur la base de 5 personnes, pour 10 jours de location (compris le salaire du chauffeur et l’essence).

Le trip est très sympa (salut aux trois autres français), et les paysages simplement hallucinants. Mais c’est vrai que ça ne vaut pas une randonnée improvisée, l’accueil est différent, et le plaisir des découvertes est sensiblement estompé par leurs facilités. A faire plutôt dans l’autre sens, c’est à dire commencer organisé et finir à l’avanture.

 
 
 

DSCN2031

L’eau à sculpté ce relief calcaire, et l’a oxydé, lui donnant un aspect irréel.

 
 
 

DSCN2479

Tout aussi oxidé, le moteur de notre van.

 
 
 

DSCN2100

 
 
 

DSCN2190

Le point noir, c’est moi.

 
 
 

DSCN2338

 
 
 

DSCN2445

Les chameaux sont bien plus adaptés à cet environnement, et remplace les yacks dans le Gobi. Il peuvent se passer d’eau pendant une semaine (c’est ce que dit le Lonely Planet…). En tout cas c’est dégeulasse, je ne crois pas avoir mangé quelque chose de pire que la viande de chameau.

 
 
 

DSCN2450

Plus au nord, nous croisons des rivières, et nos compagnons nous laissent en pêché une. Les poissons sont gras et combatif, et de gros ombres cotoient les truites. La pêche est relativement technique, à vue avec de petites nymphes, que du bonheur.

 
 
 

DSCN2528

 
 
 DSCN2536

Les truites gobent de temps en temps le long de la bordure d’en face, difficile de faire une belle dérive.

 
 
 

DSCN2529

La dernière truite mongole.

Nous rejoignons les autres, en retard (désolé on a pas vu le temps passé), et direction la capitale. De là nous prenons le train jusqu’à la frontière chinoise, dans un wagon couchette avec une femme ayant visiblement des problème de digestion, puis un bus jusqu’à Pékin. 3 jours de fête et de visite, Florian continue son voyage en Asie, et moi je rentre.

Adieu Mongolie,

A bientôt plutôt.

 
 
 

<Retour à l’accueil >

5 commentaires.

  1. Merci!
    Bonne idée google earth, pour revivre des voyages ou se découvrir de nouvelles destinations (on l’a utiliser pour décider du tracé approximatif de notre randonnée). Il faut effectivement du temps, parce que c’est grand, les transports sont lents, et la Mongolie fait partie de ces pays où il ne fait pas bon être stressé.

  2. Salut Oliv!
    J’ai lû avec attention les quatres parties de ton voyage et ça m’a bien fait rêver!
    Le trip en lui même a l’air génial et la pêche à la mouche y a l’air vraiment interessante.
    En tout cas encore merci pour ce récit!

  3. j’ai suivi ce voyage avec beaucoup de plaisir.
    Vous devez en avoir plein la tête de belles choses.
    Je vous envie !!
    En tout cas merci pour ces beaux moments que vous nous avez fait partager .

  4. Salut Oliv,
    Je regrète qu’une chose : que se soit le dernier volet!
    Merci et j’espère te lire à nouveau sur ton blog 😉

  5. Que c’est beau! Vraiment, voila un voyage extraordinaire.
    Pour la pêche ca ne me fait pas autant rêver que d’autres destinations, mais pour le voyage c’est réellement exceptionnel.
    Les paysages sont géniaux. J’avais fait un tout petit trek-4×4 dans le Sahara et le désert m’avait plu énormément. Pouvoir combiner pêche, rando, désert, ca n’est pas fréquent. Ce pays est vraiment attirant.
    Le problème c’est que le pays a l’air tellement vaste et varié qu’il faut avoir du temps devant soit, beaucoup de temps.
    Est ce que tu as regardé sur google earth ? La résolution n’est pas mauvaise sur ce pays, et si tu ne l’as pas déja fait je pense que tu prendras plaisir à retracer ton itinéraire en utilisant ce logiciel 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *